lundi 18 août 2008

Les déferlantes, Claudie Gallay



Le monde décrit dans ces sept cents pages, c'est celui d'un village de naufrageurs à proximité de La Hague. La narratrice sans nom, baptisée la Ténébreuse par son copain sculpteur Raphaël, a quitté la Provence pour survivre à un deuil. Elle découvre autour d'elle des existences blessées, semblables à la sienne, faites de cicatrices jamais refermées. Elle se mue alors en enquêtrice, à la recherche des secrets qui se cachent derrière les haines mal dissimulées, les gestes et les regards sourds.
Claudie Gallay a une écriture aussi sensible qu'une pellicule photographique. Elle parvient par petites touches subtiles à créer autour de détails insignifiants des moments d'émotions, qui nous submergent vagues après vagues, jusqu'à nous emporter au large, dans son univers.
Un excellent roman, qui ne fait pas l'économie des personnages, des histoires, des sentiments.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Il me tarde de lire ce livre, toujours emprunté à la bibliothèque !

Lyvie a dit…

en effet, pas d'économie de personnages, ni de décors, ni de secrets, ni d'émotions... C'est un gros livre bien dense et très fort!