mercredi 25 février 2009

Distinction entre torchons et serviettes.



"... le roman noir a gagné. Le roman policier est à enfoncer dans les poubelles de l'histoire, le thriller dans les chiottes du néo-freudisme et le roman à énigmes dans le compost du sudoku."

J-Bernard Pouy, Une brève histoire du roman noir!

La reine des lectrices, Alan Bennett.



Cette reine des lectrices est accessoirement reine d'Angleterre. La littérature envahit sa vie le jour où, par accident, elle pénètre dans un bibliobus et se sent obligée d'en ressortir avec un livre. C'est le début d'une maladie douce, maladie d'amour, qui va peu à peu la conduire à négliger les activités inhérentes à sa fonction, pour assouvir une passion de plus en plus gênante au regard de ses obligations protocolaires. C'est l'histoire d'un apprentissage qui conduira la reine jusqu'à la révélation proustienne.

Dans un temps où la culture est menacée en France par les promoteurs de l'argent roi et du divertissement bigardoclavieriste, cette fable est rafraichissante. C'est une sorte de réponse à Seguela, qui affirmait il y a peu qu'un homme de cinquante ans sans rolex au poignet était un raté. On lui répondra que s'il a perdu son temps à lire Proust, ce raté se sera épargné la servitude de donner l'heure avec ostentation à son entourage béat d'admiration.
Il me semble d'ailleurs que Proust n'avait pas de rolex.

samedi 21 février 2009

Mensonge et persuasion.

Figures de style.

« - J’ai bon caractère, mais j’ai le glaive vengeur et le bras séculier. L’aigle va fondre sur la vieille buse.
- C’est chouette ça, comme métaphore.
- Ce n’est pas une métaphore, c’est une périphrase.
- Oh, fait pas chier !
- Ça, c’est une métaphore. »

Michel Audiard, Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages (1968)

samedi 14 février 2009

vendredi 13 février 2009

Echange au sommet.

"_ Lève toi vite, ou je t'écrase la gueule à coups de talon.
_ Casse toi pauvre con."