samedi 16 juin 2007

La guerre des chocolats, Robert Cormier.



220 pages lues en moins d'une journée.
L'écriture est sèche et nerveuse, comme un crochet au foie qui vous coupe le souffle à la fin du livre. Le théme central du roman est la question de la soumission à l'autorité. Dans un monde où tout le monde dit oui, par facilité, par conformisme, Jerry, le personnage central du roman, décide de dire non. Le mouton noir devient alors une proie vite repérable au milieu du troupeau. Frère Léon, le chef auquel Jerry a refusé de se soumettre, va lancer toute sa meute de louveteaux enragés pour que tout rentre dans l'ordre. S'engage alors une lutte désespérée entre un adolescent paumé, dépassé par la tournure que prennent les événements, et Archie, le disciple le plus doué de Frère Léon en manipulation d'opinion et pouvoir d'intimidation.
La littérature américaine dans ce qu'elle a de meilleur: la simplicité apparente de la forme au service d'une réflexion sans concession.

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