mercredi 8 avril 2009

Seul le silence, R. J. Ellory



Joseph Vaughan a tout juste une dizaine d'années quand son père meurt, à la fin des années 30, en Géorgie. C'est sur son enterrement que s'ouvre ce magnifique roman. Joseph va peu après découvrir le corps mutilé d'une de ses camarades de classe. C'est le début d'une série de meurtres qui va plonger cette région des États Unis dans l'horreur, puis révéler la part d'ombre de ses habitants.

L'auteur a su magnifiquement incarner ses personnages, et décrire l'abîme qui sépare l'Amérique rurale de l'Amérique urbaine. Il nous fait ressentir l'empreinte d'une géographie, d'un environnement âpre sur le développement des caractères des personnages. Les sentiments du héros, déchiré entre la fidélité à ses racines et son aspiration à découvrir de nouveaux horizons, sont rendus avec une puissance rare.

Encore un démonstration que la noire n'a rien à envier à la blanche lorsqu'elle est bonne.

1 commentaire:

dasola a dit…

Bonjour, Seul le silence est en effet un beau roman mais j'émets des réserves sur les malheurs de Joseph: c'est beaucoup pour un seul homme. Je pense que je lirais Vendetta quand il sortira en poche. Bonne journée.