mardi 14 août 2007

L'étranger, Albert Camus



Hier matin, en me promenant sur une braderie, je suis passé devant le stand d'une lycéenne qui se débarrassait de son stock de lectures obligatoires de l'année. Entre autres pépites se trouvait l'étranger, que je me suis empressé d'acheter pour le quart de la moitié du prix d'un Spirou. J'avais l'intention hier soir d'en relire quelques passages avant de dormir, pour me réchauffer au soleil d'Alger, histoire d'oublier ces pluies d'été qui n'en finissent pas d'annoncer l'automne.
Pages après pages, j'ai oublié le temps, happé par la confession de Meursault, et c'est tard dans la nuit que j'en ai fini la lecture. Écrit il y a plus de soixante ans, le livre n'a rien perdu de sa force, il continue d'étonner par cet équilibre entre simplicité de la prose et profondeur de la réflexion. Ce qui rend ce livre toujours aussi moderne, c'est que les questions soulevées ne seront jamais résolues, toute société humaine impliquant un choix entre conformisme et liberté d'action, et les réponses ne peuvent être apportées qu'au niveau individuel.

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