lundi 17 juillet 2006

Voyage au bout de l'ennui

Nous avons enfin pris la route, la Kangoo plus chargée qu'un coureur du Tour de France devant un col des Alpes. Je pensais être débarrassé de tous ces abrutis qui encombrent à l'époque des grandes invasions estivales MA route, ayant choisi la nuit du 14 juillet pour atteindre les Landes.
Mauvais calcul: les Belges , les Hollandais et les Allemands ne connaissent rien à la prise de la Bastille, et ces crétins houblonnés ont considéré ce vendredi comme une veille de week-end traditionnel.
Nous allions devoir partager notre asphalte, et slalomer entre les camioneurs qui confondent le code de la route avec l'almanach Vermot.
Une bonne surprise pourtant, pendant la traversée de Paris: le ciel était saturé de fusées multicolores, on se serait cru à Beyrouth, sauf que les seules victimes ont été les oiseaux pas assez rapide pour éviter les belles bleues. Puis ce fut la lutte contre la torpeur et l'engourdissement qui guettent l'automobiliste noctambule, à l'aide de toutes les armes classiques: café, musique à fond les baffles, et en dernier recours les allumettes pour empêcher les paupières lourdes d'obéir aux lois de la gravitation universelle.
Ce n'est pas encore ce soir que nous serviront de plat de résistance aus affreux freux qui guettent leur pitance sur le bord des autoroutes.

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