mardi 11 juillet 2006

dilemne cornélien

Question angoissante avant le départ en vacances: que faire du poisson rouge?

solution 1: le prendre avec nous. Le problème, c'est qu'on va être plus chargé qu'un breack peugeot en route pour l'orient , ses oasis et son thé aux senteurs mentholées. En plus, va falloir faire gaffe de pas renverser, et dans les virages, ça va pas être facile.

solution 2: le confier à mémée. Soyons réalistes, il s'agit d'un moyen de prolonger une cruelle agonie, les dangers étant trop nombreux pour être tous énumérés. Parmi les plus certains, finir non pas dans la gueule du requin, mais entre les canines voraces de l'antique dentier quelque peu ébréché (l'appareil a fait d'autres bouches avant celle de mémée), ou pire, périr d'une overdose de nourriture, la nourriture étant la préoccupation essentielle de l'auguste aïeule.

solution 3: le jeter discrétement dans la cuvette des toilettes pour lui donner une chance, même minime, de survivre. Le hic, c'est que si cet acte odieux venait à s'ébruiter, je passerais définitivement aux yeux de ma progéniture pour l'Attila du foyer, et qu'il va me falloir me ruiner en petits poneys, play mobiles et autres menus bakchiches pour retrouver place dans la catégorie des pères sévères, mais justes.

N'y aura-t-il pas dans ce désert webien une quelconque conscience pour répondre à mes tourments?

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