dimanche 2 avril 2006

Icare

Le pendule aveugle dérange l'ondine éternelle. Tout est étranger à qui veut croire, espérer, rêver, la déesse de marbre se marre en retardant la fin.
Chacun croit se créer, succube dans l'aube inventant de nouveaux horizons. Aucun astre nouveau dans le ciel d'Héraclite. L'apostat éjacule, dérobant à ses pères les palais d'ivoires.
Et c'est la chute.

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