
Après un début du mois de mars marqué par des températures estivales, la météo annonçait enfin pour aujourd'hui un temps de saison. Je me refusais à y croire, convaincu par les médias que le réchauffement de la planète était amorcé.
Mais le miracle annoncé eut pourtant lieu: un mélange de neige fondue et de pluie verglacée m'accompagna pendant ma promenade pédestre pour me rendre ce matin au lycée.
Quel intense bonheur de lancer aux collègues que je croisais: "Ça s'est refroidi", et d'entendre répondre avec un admirable sens de la répartie "Ce sont les giboulées de mars".
La terre s'était enfin remise à tourner dans le bon sens, les promesses de cataclysme et de fin du monde étaient renvoyées aux calendes grecques.