vendredi 23 novembre 2007

Jean-Louis Aubert à Béthune.



Aubert à la guitare, aux percussions, au piano, à l'harmonica, et tout ça en même temps: il aurait pu intituler sa tournée "un groupe à moi tout seul".
S'il est vrai que je me suis laissé prendre au début à la performance de cet original "tambourine man", le charme a fini d'agir quand les gadgets électroniques sont devenus tout l'espace du concert. A quoi bon se présenter seul sur scène pour finir par chanter sur des enregistrements?

Finalement, le plus beau, ce fut quand Aubert est revenu au simplissime piano-voix: ce n'était plus un chanteur tentant de se métamorphoser en groupe à lui tout seul, il était redevenu un homme généreux, moins préoccupé de jongler avec des boutons de magnétophones que de partager des moments d'émotion avec son public.

Un petit mot sur le service d'ordre quand même: on a eu l'impression d'entrer à un meeting du front national, ce qui fait tâche quand on prétend sur scène être gauchiste...

mercredi 21 novembre 2007

Rhum ou Vodka?



Des lentilles aux Antilles, c'est riche.
De la salade à Pétrograd, c'est pauvre.